lundi 26 novembre 2012

Parce que c'est rare

J'aime un monsieur, avec deux yeux, et un coeur au milieu!
Dire qu'ils sont bleus serait con, un peu...

Il est l'ombre du feu.

Je dirais ça comme un jeu car je suis pieuse, puis envieuse.
L'âme n'est qu'un voeu. Ce qui est sérieux, c'est ce qu'on veut. Tout le reste est peu ambitieux...
Parce que tu vois, je ne suis qu'une cracheuse de feu,une amoureuse, une danseuse.
Rieuse contre les cieux.
Je suis cet astre pâle, j'ai mal...
Et puis ca passe.
L'être animal croit aussi à son désespoir.
Même si tu n'es qu'une image,je te devine dans le noir.
Ils ont aiguisé la liberté, ils ont marché.

Je t'ai deviné. J'aime, sans pitié.
C'est ma gravité. Le secret que je ne peux partager.

mardi 13 novembre 2012

cri

les effets, c'est de la lèche.
Même les fashions victims s'habillent simplissime.
Pour faire le pitre il suffit de casser la vitrine.
C'est pas logique. Mais il faut croire que l'estime passe avant la réussite.
Les victimes de l'ennui sont certainement érudites mais je n'ai pas le loisir de les contredire.

mardi 5 juin 2012

conseil minceur

Zadig et Voltige a maintenant sorti un parfum pour les garçons et pour les filles.
Je préfère for him. Et bien j'ai beau revisiter Marilyne dans les années 2010, je n'arrive pas à dormir.
Même en mettant un pschit, j'ai des insomnies.
Je sais ce que vous allez me dire,  c'est la vie d'artiste, c'est pas facile...
Je ne suis ni dans l'associatif, ni dans  le subversif.
La pionnière en paresse chercherait elle à déplaire? Et bien, c'est malgré elle...
Pas de de potes  sympatoches qui bossent dans le cinoche. Crotte. Mais qu'est ce que j'ambitionne ?
On ne peut pas dire qu'il y a vraiment de l'entraide, mais au moins, on se connait. On a tout le loisir de se complaire. De se reconnaitre dans quelques concepts, de prendre l'air dans de beaux cocktails.

Je suis modeste et je m'exerce à être moi même.
Travail d'orfèvre.
J'ai déclamé ds poèmes. J'étais coquette, je passais par Marseille, j'aimais bien le soleil. Oui c'était mon dandysme, version féminine.
Ca je le revendique.

Il faudrait que je me recycle dans l'écriture de livre pour les régimes. Cette vie d'éternelle jeune fille me laisse paraitre svelte, jeunette.
Je devrais délivrer mes  secrets aux lectrices de Elle...
Mais sont elles pretes à vivre et à suivre mes recettes?
Quand on aime, on crée, on cherche. Quand on s'aime soi même ça aide.

Mais voir des têtes de fions qui nous annoncent leurs ambitions par des actions, je commence à regarder le plafond.
J'ai honte d'être une danseuse de fond.

jeudi 3 mai 2012

architecture

La droite, la gauche, le bas le haut, qu'est ce que ça vaut?
En une dizaine d'années nous sommes passé à un monde nouveau.
Je ne peux rien dire d'autre.
Les vieux idéaux, se vautrent.
C'est leur boulot d'être faux, de tenir les propos.
Le trône n'est pas fait pour les héros.
En remontant de Bastille à République je regarde l'autre, les badauds..

Je passe aussi devant le centre social. Je connais bien l'attirail.
Ils ont changé la déco!
Un mélange de moderne et le rétro.
Le centre social en avant garde, ça pourrait être une blague.
Mais j'aime bien cette façade.

Ce batiment, ce mélange ressemble à ce moment présent.
Cette architecture est elle naissante, tendance?
Pour l'instant, je m'en contente.
Est ce de l'architecture ou de la devanture ?
Je n'aime pas les insultes.
J'aime ce qui dure.

lundi 26 mars 2012

vert de gris

Il se lance un défi. Il n'est pas trop speed. C'est le moins que l'on puisse dire.
Il est kitch. Il revendique.
Il dit " je navigue" quand il doit se décrire, parfois aux abrutis.
Il fait de grands yeux tristes quelquefois abasourdi lorsqu'il va s'acheter sa crème de nuit.

Il n'est pas riche. Ah non il récupère, en fait!!!
Il se fabrique aussi une crinière.
L'austère pourrait être un nouveau concept. Mais pour l'instant il aime le cheveu rebelle, à la précaire.
Il aime la pêche, les rizières. Il faut miser sur le vert alors il le fait.

Ses potes d'agence rajoutent des slogans divers au supermarket.
Ceux qui achètent sans faire un geste humanitaire le désespère...
Et puis il s'aère dans les quartiers nord de paris été comme hiver.
il aime, le paris populaire.
C'est là qu'il achète, en prioritaire. C'est sa façon d'être.
Ce n'est pas son problème, l'argent il n'en a rien à faire. Pour lui c'est déjà fait...
Il en parlait hier avec un ami qui a choisi une carrière tellement austère
Lui il délègue pour de vrai, il s'occupe des causes vertes.
Il sait bien que ça va finir par lui rapporter un sacré paquet. Il a du flair...
Le bourgeois bohème est mon voisin de vestiaire.
Sauf que moi, vraie bohème, j'habite le vestiaire.
Je récupère les restes, quelques aides pour les précaires, avec qui je suis de mèche.

Les gens de mon espèce ont quitté la ville lumière.
Mais pourquoi je reste. Pour quoi faire?