lundi 26 mars 2012

vert de gris

Il se lance un défi. Il n'est pas trop speed. C'est le moins que l'on puisse dire.
Il est kitch. Il revendique.
Il dit " je navigue" quand il doit se décrire, parfois aux abrutis.
Il fait de grands yeux tristes quelquefois abasourdi lorsqu'il va s'acheter sa crème de nuit.

Il n'est pas riche. Ah non il récupère, en fait!!!
Il se fabrique aussi une crinière.
L'austère pourrait être un nouveau concept. Mais pour l'instant il aime le cheveu rebelle, à la précaire.
Il aime la pêche, les rizières. Il faut miser sur le vert alors il le fait.

Ses potes d'agence rajoutent des slogans divers au supermarket.
Ceux qui achètent sans faire un geste humanitaire le désespère...
Et puis il s'aère dans les quartiers nord de paris été comme hiver.
il aime, le paris populaire.
C'est là qu'il achète, en prioritaire. C'est sa façon d'être.
Ce n'est pas son problème, l'argent il n'en a rien à faire. Pour lui c'est déjà fait...
Il en parlait hier avec un ami qui a choisi une carrière tellement austère
Lui il délègue pour de vrai, il s'occupe des causes vertes.
Il sait bien que ça va finir par lui rapporter un sacré paquet. Il a du flair...
Le bourgeois bohème est mon voisin de vestiaire.
Sauf que moi, vraie bohème, j'habite le vestiaire.
Je récupère les restes, quelques aides pour les précaires, avec qui je suis de mèche.

Les gens de mon espèce ont quitté la ville lumière.
Mais pourquoi je reste. Pour quoi faire?